mercredi 30 avril 2008

La licorne au jardin



Un beau matin, un homme assis devant son petit déjeuner quitta des yeux ses œufs brouillés pour voir qu’une licorne blanche avec une corne d’or au milieu du front paissait paisiblement les roses du jardin. L’homme se rendit dans la chambre à coucher où sa femme dormait encore et la réveilla. « Il y a une licorne dans le jardin, dit-il. Elle est en train de manger les roses. » Sa femme ouvrit un œil hostile et le regarda. « La licorne est un animal mythique », dit-elle, et elle lui tourna le dos. L’homme descendit lentement les marches qui conduisaient au jardin. La licorne était toujours là. A présent, elle broutait les tulipes. « Tiens, licorne », dit l’homme et il arracha un lys qu’il lui tendit. La licorne le mangea d’un air grave. Le cœur plein d’allégresse parce qu’il y avait une licorne dans son jardin, l’homme remonta au premier et tira à nouveau sa femme de son sommeil. « La licorne, dit-il, a mangé un lys. » Sa femme s’assit dans son lit et le regarda froidement. « Tu es dingue, dit-elle, et je vais t’expédier dans une maison de dingues. » L’homme, qui n’avait jamais beaucoup aimé les mots « dingue » et « maison de dingues », et qui les aimait d’autant moins par un matin ensoleillé où il y avait une licorne au jardin, réfléchit un instant. « Nous verrons », dit-il. Il regagna la porte. Puis il retourna au jardin regarder la licorne, mais la licorne était partie. L’homme s’assit au milieu des roses et s’endormit.
Dès que son mari eut quitté la maison, la femme se leva et s’habilla aussi vite que possible. Elle était tout excitée, elle avait le regard triomphant. Elle téléphona à la police puis à un psychiatre ; elle leur demanda de venir chez elle immédiatement et d’apporter une camisole de force. A leur arrivée, les policiers et le psychiatre prirent place dans des fauteuils et la regardèrent avec grand intérêt. « Mon mari, dit-elle, a vu une licorne ce matin. » Les policiers regardèrent le psychiatre et le psychiatre regarda les policiers. « Il m’a dit qu’elle a mangé un lys », dit-elle. Le psychiatre regarda les policiers et les policiers regardèrent le psychiatre. « Il m’a dit qu’elle a une corne en or au milieu du front », dit-elle. Sur un signe du psychiatre, les policiers bondirent de leur fauteuil et s’emparèrent de la femme. Ils eurent du mal à la maîtriser car elle leur opposait une résistance farouche, mais à la fin ils y parvinrent. Au moment où ils lui passaient la camisole de force, le mari rentra à la maison.
« Avez-vous dit à votre femme que vous avez vu une licorne ? » lui demandèrent les policiers. « Non, bien sûr, répondit le mari. La licorne est un animal mythique. » « C’est tout ce que je voulais savoir, dit le psychiatre. Emmenez-la. Monsieur, je suis désolé, mais votre femme est folle à lier. » Ils l’emmenèrent donc, toute jurante et hurlante, et l’enfermèrent dans une institution. Le mari vécut heureux pendant très longtemps.

La morale de l’histoire : gardez pour vous vos idées farfelues tant qu’elles ne sont pas au point.

L'arbre géant



Il était une fois dans une forêt abritant un arbre géant, dans un pays très lointain, le Canada , un chêne (ou un érable plutôt) si majestueux, si grand, si gigantesque que personne n'en n'avait vu la cime. Il était plus millénaire que mon grand-père et semblait traverser le ciel, son tronc se perdant dans la brume des nuages.

Un violant orage éclata dans cette forêt inondant la terre. L'eau montait, montait et semblait ne pouvoir s'arrêter. Pour sauver leur vie, un chasseur et un bûcheron surpris par l'orage grimpèrent dans l'arbre.

Après une longue escalade les deux hommes sont arrivés au dessus des nuages dans le monde de Vincent Time. Monde qu'il créé et modifie au gré de ses envies grâce à une plume magique. Tout ce qu'il écrit avec elle devient réalité ! Ici, rien n'est prévu pour les humains, des animaux légendaires y vivent. C'est le royaume des licornes, des Elfes, des Trolls, des Gnomes, des Golems, des fées etc…

Le bûcheron épuisé par la monté est recueillit par l'écrivain créateur de ce paradis. Le chasseur voyant tant de gibier devient fou et tira sur tous les animaux blessant une licorne. Vincent Time et le bûcheron inquiets alertés par le coup de feu se précipitèrent dehors.

La licorne mourante se coucha près de ses petits. Le chasseur s'approchant d'elle pour prendre sa corne magique compris qu'il détruisait une famille. Devant cette scène d'amour et d'émotion il se rendit compte qu'il était méchant et prenant conscience de son erreur il se mit a pleurer. On ne tue pas les contes de fées ! ! !

Vincent Time ne pouvait rien faire, sa plume n'avait pas de pouvoir sur les actes des humains. Heureusement, le bûcheron, se rappela d'une histoire de son enfance que lui avait raconté sa grand-mère. Dans celle-ci, les larmes avaient un pouvoir miraculeux.

Sans plus attendre il demanda au chasseur de se pencher au dessus de la Licorne. Ses larmes tombèrent sur la blessure de la licorne, les nuages se dissipèrent, la magie arriva … Une douce musique se fit entendre puis une douce lumière enveloppa la scène. La blessure se referma, la licorne se leva et s'éloigna avec ses petits.

Vincent Time se rendant compte que l'on avait échappé au désastre, renvoya les humains chez eux après avoir effacer leur mémoire. Puis il lança un sort sur l'arbre millénaire pour qu'il soit invisible pour les humains…

Depuis les animaux imaginaires et Vincent Time vivent en paix.

lundi 28 avril 2008

La légende du halo de la lune

Lorsque nous observons la lune dans le ciel, celle-ci nous apparaît
souvent entourée d'un anneau, parfois deux. Ce phénomène est dû à
la réflexion et à la réfraction de la lumière à travers des cristaux
de glace en suspension au creux des nuages à haute altitude; les
cirrostratus.Voici une légende australienne qui donne une explication
amusante à ce phénomène.

A première vue, on trouve au héron, avec son long bec et ses longues
pattes, un certain charme, une certaine élégance. Mais ne vous y
trompez pas, l'avarice de cet oiseau est sans limite.

Le plus avare de tout les hérons s'appelle Mouregou. Un soir, la
Lune, Ballou, lui rendit visite, le genre de visite devenu de plus
en plus rare. En effet, l'avarice de Mouregou éloigna peu à peu ses
amis et le confina dans un role de maussade et grognon esseulé.La Lune
pénétra dans la demeure de Mouregou et, avec étonnement, en fit
visuellement l'inventaire.

Partout le long des murs se dressaient des lances et des gourdins
de combats, des arcs et des flèches, ainsi que des boucliers
merveilleusement décorés de motifs variés. Il y avait aussi, étalées
ici et là, de chaudes couvertures aux fines broderies et aux couleurs
éclatantes.

Ballou saisit une des lances, de loin la plus belle et la plus légère.
Il la tourna et la retourna dans ses mains, réalisant qu'il serait bien
difficile pour lui de s'en séparer tellement elle lui plaisait.

La Lune s'adressa alors au héron et lui en quémanda le don; Donne -
la -moi, Monregou, et je l'exhiberai partout où j'irai en te rendant
hommage, toi son premier propriétaire. Pas question, de répondre
Mourregou, j'en ai besoin pour me défendre. Ballou lui dit , Tu as
tellement d'armes que je n'ai pas d'inquiétude pour ta sécurité. Il
n'en est pas question, répondit Mouregou en lui arrachant la lance
convoitée.

Ballou le pris de lui prêter une chaude couverture pour pallier les
nuits fraîches. encore une fois, Ballou essuya un refus catégorique.
je ne prête, ni ne vent rien, lui clama Mougerou. Va donc ton chemin,
il en vaudra mieux pour tout le monde.

Triste et dépitée, Ballou s'en retourna tout en nourrissant une vive
rancune à Mouregou pour sa dévorante avarice. Avec de l'écorce et des
branchages, la Lune se construisit une petite hutte circulaire pour
se protéger des vents froids. tout juste avait-elle fini de s'installer
dans son antre qu'il se mit à pleuvoir interminablement.

Il plut tellement et en si grande abondance que les rivières et les
ruisseaux débordèrent et provoquèrent une gigantesque inondation
qui rapidement envahit la demeure de Monregou. Les arcs, les flèches et
même la belle lance tant convoitée par Ballou furent emportés au loin.
les belles couvertures furent tellement imbibées qu'il devint impossible
de s'en servir pour dormir.

Depuis ces jours lointains, la Lune garde toujours une profonde aversion
pour l'avarice de Monregou. En regardant le ciel nocturne, vous le
constaterez lorsque vous verrez la Lune à l'intérieur de sa petite cabane
circulaire. Vous pourrez en conclure que le lendemain, il va pleuvoir à
coup sûr, forçant ainsi le héron à patauger, juché sur ses longues pattes,
à la recherche de son trésor perdu.

MÉLI MÉLO

Je suis a faire un blog. Dans ce blog je parle de tout, de loup de perroquet, de licorne, de souris ect. Ce que je trouve beau sur le net je le met dans mon blog. J'espère que vous aller aimer ce que je fais. Si vous avez des commentaire gènez vous pas de les inscrire dans commentaire, je serais ravie de les lire.
Voici mon adresse: karinatibo@hotmail.com